Pendant presque tout le 19ème siècle, les tissus sont de fabrication artisanale ou proviennent parfois de petites industries locales. Employés pour la confection des vêtements, ils étaient fabriqués sur place dans presque chaque ferme. Chaque famille possédant un troupeau de moutons récupérait la laine de ceux-ci. Non teinte et filée, elle habillait de l’aïeul aux petits-enfants. Les écheveaux de chanvre étaient remis au tisserand du village qui confectionnait draps, cotonnades et autres étoffes. Costumes et robes étaient ensuite exécutés. Afin de satisfaire leur coquetterie, les femmes ornaient leurs tenues de dentelles ou rubans obtenus auprès des colporteurs. Au fil des ans, les tisserands disparurent et les industries du Nord ou du Lyonnais imposèrent des tissus manufacturés.

Après 1870, comme dans pratiquement toutes les provinces françaises, les deuils de la guerre ainsi que les conditions de vie misérables influencèrent la mode vestimentaire. La couleur noire va alors occuper une place prépondérante mais la variété des tissus restera importante suivant les conditions sociales. Petit à petit, de nouveaux tissus apparaîtront mais, avec eux, la mode de Paris qui mettra fin à l’ère du costume régional.

Les costumes portés par nos danseurs sont ceux que les paysans rouergats revêtaient au 19ème siècle, les dimanches et jours de fête.

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